Après 3 matchs, l'heure est déjà aux interrogations diverses et à la remise en cause. Qu'est-ce qui ne va pas chez les Warriors ? Quelle est la recette miracle du succès ? Que penser de ce début de saison ?




Clairement, cette saison ne sera pas comme les autres. Faut-il persister dans une philosophie de jeu, même si la nouvelle mécanique du jeu pousse à faire tout son contraire ? Ou bien faut-il s'adapter, revoir ses principes et céder à la facilité ? En tout cas, une chose est sûre, il y a quelque chose à changer. L'armée de shooteurs ne résout pas tout, il faut savoir les utiliser, dans certaines positions, et après certaines actions. Et ça, c'est encore très loin d'être au point, comme le souligne Stephen Curry :


"On cherche nos automatismes. Notre présaison a été quasi inexistante, donc on construit au fur et à mesure des matchs. C'est pas facile au début, mais ça forge le groupe."



Le deuxième changement radical est la défense. Avec un coach qui met l'accent sur la défense, les Warriors doivent apprendre une toute nouvelle façon de jouer, de penser, d'appréhender le basket. Et avec ces nouvelles règles instaurées par la ligue (interdit de défendre le départ en dribble [lol] ), il est d'autant plus difficile de proposer une défense de fer. Mais la motivation est là, les joueurs veulent montrer au nouveau coach qu'il est en terrain conquis. Harrison Barnes peut en témoigner :


"Coach FH a le soutien de tout notre vestiaire. Il sait qu'il peut compter sur nous. Il a réussi à nous inculquer l'importance de la signification de l'équipe. Même si je ne suis qu'un rookie, il a su parfaitement m'intégrer à l'effectif et m'a confié de grosses responsabilités."



Il y a des offres qui ne se refusent pas. Celle de Denver en fait partie. En accueillant Wilson Chandler, Danilo Gallinari et Kosta Koufos, les Warriors renforcent considérablement leur banc et ont enfin cette force défensive qu'est Chandler. Certes, il y a des pertes, comme Klay Thompson qui prouvait de jour en jour son incroyable potentiel et sa force de frappe aux 7 mètres. Ou Brandon Rush, formidable artilleur longue distance. Et Andris Biedrins, maladroit comme c'est pas permis, mais rebondeur féroce et intimidateur sous les panneaux, du haut de ses 2.13 m. Il faudra attendre encore un peu avant de voir Chandler, Gallinari et Koufos arriver en Californie, mais toute l'équipe est impatiente de les accueillir, David Lee le premier :


"Évidemment, je suis attristé par le départ de Klay, Brandon et Andris. Mais je suis aussi très excité à l'idée de retrouver Wil' et Dani', j'aurais l'impression de rejouer à New York ! (rires). C'est un formidable apport pour notre équipe, j'ai hâte de rejouer avec eux."

Pour inaugurer la saison, quoi de mieux que de se farcir les tenants du titre renforcés du meilleur tireur à 3 points de l'histoire ?

Le match fut à sens unique, les Heatles ne laissant pas la moindre once d'espoir pour les Warriors, qui ont été cueillis à froid. Lebron y va de son dunk in traffic, Wade de ses steals bien sentis et de ses shoots propres, Allen de ses trois points, Chalmers de ses turnovers... Bref, la partition floridienne est répétée à la perfection, c'en est presque flippant.

Adrien, t'as une ADM entre tes mains, la question n'est même pas de savoir si tu vas l'utiliser, à quel moment ou pourquoi... La vraie question, c'est "alors, ça fait quoi d'être sûr de gagner ?"

Deuxième match, deuxième gros morceau, ni plus ni moins que le dernier finaliste de Finals NBA. On est comme ça chez les Warriors, on aime les défis.

Un départ inadmissible pour une équipe professionnelle. Turnover sur turnover, une réussite dégueulasse, Durant et Westbrook se font plaisir, les Warriors ne voient pas le jour. +20 à la pause, c'est sale.

Et puis, durant la mi-temps, une étincelle. Les joueurs de Golden State ont la bonne idée de commencer à jouer au basket. Sous l'impulsion de Thompson et Lee, les Warriors reviennent doucement. L'écart fond, la défense se resserre, on commence à voir un semblant de combativité (un comble, pour des gars qui se surnomment Warriors).

Le 4e QT s'annonce chaud patate, et c'est le cas. Golden State passe la 5ème et n'est pas loin de chatouiller le Thunder. Durant reprend les choses en main avec son pote Westbrook. L'écart se maintient, on n'est pas loin du hold-up. Il reste 20 secondes, +2 OKC, 2 FT pour Westbrook. Russell met le premier, envoie un parpaing pour le deuxième, histoire de maintenir le suspense.

Pas de temps-mort, on se la joue freestyle. Curry remonte le ballon, il panique comme une pucelle en voyant la tarentule Durant s'approcher de lui. Il cherche l'homme à la main chaude, Klay, mais cet enfoirace se cache sous le panneau, derrière Ibaka et Westbrook (va savoir pourquoi). Russell ne se prive pas et lui chipe la balle. Game over, la balle de match s'est transformé en vidéo gag, merci de nous avoir fait rire les Warriors.

Troisième match dans le tout nouveau Barclays Center. Sympa la salle, dommage qu'ils aient fait un parquet avec du bois de récup'... Ah non, on me dit que c'est du parquet à 3000 $ la planche de bois. My bad...

On n'est pas là pour parler de la salle, mais bien de la toute nouvelle gueule qu'ont les Nets. Enfin, toute nouvelle... On a l'ajout de JJ et... Bah c'est à peu près tout. Pas de Dwight, pas de Bynum... On garde le bon vieux Lopez et son pote Humphries, et ça nous donne la raquette du futur (ou pas).

Départ tambours battants pour les locaux, D-Will se chauffe tranquillement, il sait qu'il va passer une soirée pépère face à Curry. Et il n'a pas tort l'enfoiré. Ses cross font mal, son shoot est chirurgical, je suis le nouveau rappeur de Laval

Mais les Warriors ne vont pas subir. Barnes se montre enfin en tant que candidat très sérieux au titre de ROY. Il porte l'équipe à bout de bras, enfin surtout à bout de shoots improbables et moves dos au panier dignes d'un certain Michael. Le match est plus serré qu'il n'y parait.

Ca artille sec des 2 côtés, la ligne à trois points chauffe, mais à ce jeu-là c'est les Nets qui s'en sortent gagnants (d'ailleurs, pas qu'à ce jeu là...). A l'aube du dernier QT, c'est chaud ze night, le Barclays Center en a pour sa thune. Mais qu'il ne se réjouisse pas trop vite. 3 minutes et 6 steals plus tard, les Warriors se retrouvent largués à une bonne douzaine de points. Thompson tente le tout pour le tout en balançant des missiles aux 7.23 m, avec + ou - de succès. Mais un homme du banc va sortir de la pénombre et prendre ses responsabilités. Cet homme, c'est Andray Blatche.

Déjà, de un, Andray c'est sérieux comme prénom ? Ils ont voulu le distinguer des autres Andre donc du coup ils l'ont écrit façon kikoolol "j'ai trop rigolay". De deux, Blatche c'est trop tendancieux. Ca me fait penser ET à blatte ET à biatch.

Bien joué Yann, super sympa comme match, désolé si j'ai un peu pilonné inside au début, je leur demandais de finir en fadeway mais ces cons terminaient en lay-up

Enchaîner 3 défaites, c'est mal. Mais en caler une quatrième, c'est pire ! Pour ça, les Clippers se sont gentiment proposés de nous botter les fesses.

Mais c'était pas aussi simple. CP3 et Blake the Quake étaient venus pour faire le show, ils se sont plutôt mangés une bonne claque défensive avec des teignes et une intensité défensive jamais vu depuis 40 ans chez les Warriors. C'est simple, pour eux la défense c'était un quartier connu de Paris, ou les grands machins blancs des éléphants.

Mais ça suffit pas pour gagner un match, en tout cas pas à 2k lol. Quand les Clippers commencent à voir l'écart grimper petit à petit, ils décident d'envoyer leur arme ultime : Jamal Crawford. Cet enfoiré décide de prendre le match à son compte et balance des missiles terre-terre partant de partout. Merde on peut rien faire contre lui !!! Barnes, Jefferson, Chandler... chacun passe en mission DEFENSE sur lui mais rien à faire, le gars est trop chaud.

Le match s'emballe, chassé croisé entre les 2 équipes. Les Clippers sont devant, +3 à 20 secondes du match. TO Warriors. Curry veut prendre le shoot pour TIE THE GAME mais coach FH le gifle et le fait assoir. "Stephen, tu feras la remise et tu fermes ta gueule". Chandler hérite du ballon, à trois points, un peu loin de la ligne mais FUCK il prend son shoot, cold blooded, BAAAAANG. Il reste 15 secondes, soit 19 vies pour les Clippers de tuer les Warriors.

Blake the Quake veut prendre le shoot de la gagne, Paul Pierce style, step back niveau ligne des FT, en mode clutch player. Explosion de rire sur le banc des Clippers, Chris lui fout une mandale histoire de lui remettre les idées en place.

CP3 s'isole à 3 points, à droite, il fait tourner le chrono, Curry la sent mal avec ses jambes frêles et ses épaules de pute hongroise, il appelle à l'aide "putain Wil viens m'aider je vais me faire violer par CIPITRUI !". Chandler, trop bon trop con, court à son aide. Mais délaisse Jamal. Grave erreur. Chris lui balance la patate chaude, il reste quoi, même pas 1 seconde, je me dis "c'est bon, on va en prolongations, je vais les terminer après". Que dalle ouais, Jamal jette une prière, soudoie Jésus, et fait ficelle...............

Silence de mort dans la salle, Jamal exulte, devant son ancien public, envoie des gros fuck aux 4 coins de la salle. Défaite amère pour les Warriors, mais pas déméritée pour les Clippers.

Bien joué Nico

Avant de commencer, je tiens juste à dire que j'ai lutté SEVERE pour trouver une cheerleader potable provenant de Saint-Antoine. Oui, parce que ne nous méprenons pas, c'est pas là bas qu'on trouve les avions de chasse, disons qu'on est plus dans le bon vieux Boeing 747 ou l'Airbus A340 (pour pas faire de jalousie franco-américaine).

Alors si en plus, leur équipe de basket se met à produire des matchs d'une qualité affligeante, digne d'une série Z, ou d'un nanard en puissance, ou d'un porno turque, ou d'un confit de canard des fameux bistros parisiens, ou d'un paté impérial hallal, et que DE SURCROIT, cette même équipe de basket contamine tous leurs visiteurs, MAIS OU VA-T-ON ? Je vous le demande !

Parce que oui, effectivement, hier soir a été le théâtre d'un des matchs les plus affreusement abjects de l'histoire de 2k. Et pas qu'un peu ! Non sérieusement, il doit être dans le TOP 3, le 1er et le 2ème étant les matchs des U11 féminines catégorie poids lourds, avec un ballon de volley converti en ballon de basket, un terrain miteux et un arbitre sourd et muet surnommé Bernado.

Alors, que retenir de ce match ? Bah que ce fut la première victoire (OUF), que TP était en tenue de ville, que Paulo avait misé sur un Gino virevoltant et un Timmy des grands soirs (mais il a juste eu le soir et la lettre de licenciement), que Barnes et Curry nous ont gratifié d'un 7/30, soit juste assez pour construire un pont reliant l'Amérique à l'Europe (ENFIN), et que l'homme du match est Charles Jenkins. CHARLES JENKINS quoi, si ça c'est pas un nom de film à la American Dream, l'enfant aveugle de la Nouvelle-Orléans qui rêve de devenir journaliste/reporter aux New York Times et qui a comme mentor Denzel Washington aka le pré-retraité, véritable légende du journalisme mais traqué par le FBI à tort, car il détient soit-disant des enregistrements sur le chef du Bureau en conversation plutôt intime avec son assistant.

Bref, Paulo je mentirais si je disais que c'était un plaisir, mais je peux néanmoins espérer que notre match retour sera d'un meilleur cru