Après 3 matchs, les Rockets sont au plus mal. 3 défaites, un jeu qui n'est pas encore stabilisé, un manque cruel de leader, et surtout une adresse en berne. Le Jazz, les Lakers et les Spurs. Certes, le calendrier n'est pas le plus simple, mais on ne peut pas se permettre de se cacher derrière ce simple argument. Il y a un mal plus profond chez ces Rockets.

Premier game : LA Lakers.

Le premier match de la saison a tout de suite annoncé la couleur : le chemin sera long avant de pouvoir proposer une vraie opposition face aux gros de la ligue. Pourtant, on ne peut pas blâmer la volonté des Rockets, les réglages sont à faire, et au plus vite. En face, Kobe et Pau ont parfaitement exécuté la partition prévue, bien épaulé par Blake.

Deuxième game : Utah Jazz.

Les matchs face à N CALI ont toujours été une profusion de paniers, un score large et un très gros plaisir, toujours. L'exception qui confirme la règle, ce match a été une véritable gabegie offensive, le plaisir seulement au micro car dans le jeu, c'était une vraie catastrophe. L'écart final reflète moyennement la physionomie du match, les Rockets ont constamment ramé pour revenir au score.

Troisième game : San Antonio Spurs.

La confirmation de l'état de santé des Rockets : inquiétant. Les Spurs, parfaitement mené par Timmy et Manu, ont dominé de A à Z leurs voisins Texans. Menant une seule et unique fois au score, Houston n'a rien montré de convaincant. Il est temps de réagir.

L'arrivée de Brandon Bass et Jason Williams apportent un semblant de mieux, même si tout reste à faire. Faut-il prévoir un grand chamboulement dans les prochains jours ?

Bilan Week 2 : les prémices du renouveau ?

La victoire face aux Grizzlies n'est donc pas qu'un simple accident de parcours de la part des Ours, c'est bien le signe de renouveau chez les Rockets. Des trades, des rumeurs, mais surtout des victoires, viennent ponctuer cette troisième semaine de compétition. Houston définitivement lancé ?

Surprise dans la ligue, Luis Scola, l'homme sur lequel coach FH comptait s'appuyer tout au long de la saison, et le jeune Budinger, ailier volant, quittent le Texas pour rejoindre le froid de Philadelphie. Par conséquent, Iguodala aka Iggy ainsi que le mal-aimé Nocioni atterrissent à Houston. Cet échange laisse le champ libre au rookie Patterson, lui qui ne pouvait laisser exprimer son talent, derrière Scola et Bass. Mais surtout, cela donne une véritable consistance au banc des Rockets avec le quator Lowry/Lee/Battier/Bass, ce qui en fait l'un des plus prolifiques de la ligue (28.8 points from the bench).

Sixième game : Washington Wizards

Houston se rend dans la capitale fédérale pour défier le n°1 de la draft, John Wall. Le match est parfaitement sous contrôle jusqu'au 10 dernières minutes où les Rockets n'arrivent plus à trouver la mire. Les hôtes du soir en profitent et infligent un 16-6 à Houston, qui ne se relèvera pas. Une défaite de 7 points qui a du mal à passer.

Septième game : Milwaukee Bucks

Retour au bercail pour les rouges et blanc qui accueillent les Bucks de coach Escroc. L'arrivée de Z-Bo a fait le plus grand bien aux Cerfs, et il le prouve une nouvelle en livrant un match parfait : 17 points (8/13, 1/1 à trois) et 4 rebonds pour Randolph. En face, Kevin Martin fait un non-match, 4 points à 2/13 dont 0/5 à trois points... Une défaite logique pour les Rockets.

Huitième game : Detroit Pistons

2 défaites après la bonne victoire face à Memphis, n'était-ce qu'une simple illusion ? Face aux Pistons, les Rockets livrent surement leur meilleur match de la saison, le tout sans Kevin Martin (8 minutes de jeu). Yao est parfaitement injouable quand il est comme ça (23 points à 11/16), Battier et Bass apportent l'écho offensif et défensif attendu du banc, et Iggy est en mode all-around player (11 points, 8 rebonds, 7 passes, 3 blocks, 2 steals). Detroit ne peut compter que sur Ben Gordon et ses 33 points (9/17 à trois !).


Neuvième game : Minnesota Timberwolves

Match face aux redoutables Wolves, emmené par leur vétéran O'neal et le jeune addict Beasley. Et bien ces deux-là ont du laisser leur motivation au vestiaire, 14 points cumulés à eux deux, soit moins que Webster (17 points à lui seul). Le match reste serré, même si Houston caracole en tête. Puis les Rockets vont accélérer dans le money time, par l'intermédiaire de K-Mart (les 8 minutes de jeu du match dernier l'ont-ils réveillé ?) qui score 15 de ses 20 points dans le dernier QT.

Dixième game : Charlotte Bobcats

Jamais deux sans trois comme le dit le proverbe. Face aux Bobcats, les Rockets vont jouer le match du trainard parfait. Après un premier QT catastrophique, Houston va courir derrière le score durant quasiment toute la partie, et ne vont prendre la tête qu'à la fin du troisième QT sur un shoot de Bass. Cette position de leader, ils ne vont pas la lâcher jusqu'à la fin du match. Lee, intronisé dans le 5 majeur, nous sort un super game avec 25 points (10/17). Iggy, égal à lui-même, avec 15 points, 4 rebonds, 6 passes et 1 steal. En face, seul Wallace et Gordon surnagent, le reste coule...