Confirmer était le mot d'ordre. Après une série de 3 victoires, les Rockets avaient à coeur de continuer leur bonne remontée. Iggy arrive petit à petit à trouver sa place au sein de l'effectif, comme le slasher de service et l'énorme défenseur, capable de rivaliser avec les gros physiques présents au poste 3. Le scoring lui importe peu, il sait qu'il a des armes offensives à ses côtés. Mais s'il faut mettre 2, 3 posters pour bien faire comprendre que Houston n'est pas là pour rire, il répondra toujours présent...

Rencontre entre les 2 équipes, complices de par le blockbuster trade qui les lie. Iggy et Nocioni retrouvent leurs anciens partenaires, tandis que Scola et Budinger retrouvent le Toyota Center. Le match promet d'être chaud pour le retour au pays des 2 joueurs. Et ce fut le cas, un match très serré, qui a du se décider en OT. Yao fait un énorme match avec 26 points, 5 rebonds et 2 blocks, Bass poste un double double 20 points / 10 rebonds et Martin s'offre le shoot de l'égalisation pour aller en OT. Scola et Budinger éclatent leur ancienne équipe avec 18 points / 9 rebonds pour l'un et 21 points pour l'autre, mais cela ne suffira pas, Houston continue sa série de W !

Déplacement périlleux dans la Nouvelle-Orléans, sur les terres du 2ème de la Conférence Ouest. Et pour repartir avec une W, les Rockets ont sorti les barbelés, defense time pour Houston. Patterson et Bass se relaient pour étouffer West, mais leurs coéquipiers ont oublié Thornton qui score 17 points en ne ratant qu'un seul shoot ! Le match est serré, ultra défensif. Houston caracole en tête mais les Hornets ne vont rien lâcher, à l'image de West qui fait passer son équipe en tête du match à une minute de la fin du 3e QT. Hélas, ça sera la dernière fois qu'ils l'auront. Houston repoussera chaque tentative de rapprochement de NOH. Martin et Yao font le boulot en attaque, mais la clé du match a été la défense sur les 2 hommes forts des Hornets, Paul ((3/14) et West (7/21).

Update : que sont devenus les Rockets ?

On avait laissé Houston après une défaite au buzzer face aux Nets. Qu'en est-il aujourd'hui ? Ont-ils réussi à poursuivre les efforts qu'on avait vu face aux Hornets, aux Sixers ou encore aux Wolves ? Ou alors ont-ils sombré dans les tréfonds dans leurs défauts, comme face aux Pacers, aux Bucks ou aux Wizards ?

En fait, ni l'un ni l'autre. Houston s'est stabilisé, enchaînant victoires et défaites à un rythme incroyablement régulier, n'enchaînant jamais + de 3 victoires ou 3 défaites. Une constante qui a le don d'agacer le GM des Rockets :

Notre équipe est d'une inconstance folle. En vérité, elle me rend fou. Certes, nos défaites ont été pour la plupart face aux "gros" de la ligue (Celtics, Bulls...). Certes, ce sont de courtes défaites (-1 face aux Bulls, -9 face aux Celtics...). Mais là n'est pas la question. Quand on engrange des victoires probantes, on doit conserver ce capital confiance, et non tomber une fois la pente remontée. On a un effectif riche, avec un banc efficace, je ne sais pas ce qui nous manque. Peut-être la capacité à tuer le match quand il le faut.

C'est simple, après la défaite face aux Nets, Houston enchaîne 2 belles victoires face aux Clippers et, surtout, face au redoutable Heat.


Face au Heat, nous avons surement pratiqué notre meilleure défense possible. C'était un match difficile, mais on a su répondre présent au bon moment.

Puis vient la défaite face aux Celtics. Une défaite qui a failli se transformer en hold-up, car après avoir été mené de 24 points dans le milieu du 3e QT, Houston entame un comeback d'anthologie pour revenir à 3 points à 1 minute de la fin.

Quand Pat' (Patterson) vient nous placer cette claquette dunk à 1 minute de la fin pour revenir à 3 points, honnêtement j'y croyais. J'avais envie d'y croire et me dire que c'était possible. Battre le leader (quasi) incontesté de la ligue, ça aurait été une belle victoire.

Mais c'était sans compter l'expérience des C's et du GM (expérience alors que le type a 18 piges ahahah). Ray Allen 2 gros shoots et rentre ses 2 lancers pour sceller la victoire de Boston.


Après le Garden, place à l'AA Center, antre des Mavericks et de l'Allemand Dirk. Un match à sens unique, gagné de +26. Tout s'explique, les Mavericks ont connu quelques chamboulements dans leur staff, et c'est maintenant un jeune GM rookie qui drive le monstre Texan. Les automatismes ne sont pas encore là mais ils ne demandent qu'à être développés.

Après cette victoire qui a redonné confiance aux troupes de coach FH, retour au bercail pour affronter les Bulls de coach Pacman.

Après Boston, c'est LE match qu'il faut gagner. C'est un énorme test pour nous, surtout qu'Andre ne sera pas là, il faudra faire preuve de solidarité.

En effet, Iggy est suspendu par la ligue pour possession et intention de vente de cocaïne (mode "The Wire" on). 3 matchs sans lui, le patron de la défense et chef du spectacle avec des dunks stratosphériques.

L'absence d'Iggy ne doit pas nous perturber. On doit faire sans lui, on a un effectif riche, on doit pouvoir composer sans lui.

Le match est ultra serré, et tout se jouera sur un énorme shoot à 3 points de Rose. L'intenable Derrick, qui en a fait voir de toutes les couleurs à la défense de Houston. Le shoot de la gagne sera pour Yao mais il le rate.

2 courtes défaites face aux 2 grosses écuries de l'Est (et même de la ligue), on a su leur causer des soucis. Certains pourraient être satisfaits, pas moi.

Puis vient la défaite face aux Hawks en OT, deuxième défaite d'affilée pour les Rockets, qui sentent doucement mais surement l'absence d'Iguodala...

Le buzzer retentit, dans une salle silencieuse et meurtrie, déçue peut-être, avec des regrets surement pas. Car ce que les Rockets viennent de vivre fut intense et va bien au-delà du simple (mais propre) sweep infligé par les Lakers de l'intenable Kobe. On a vu un huitième de conférence texan titiller les tout-puissants Angelinos de la capitale du cinéma américain. Plus que ces playoffs, c'est la saison entière qu'il faut regarder et juger. Un Yao enfin débarrassé des blessures, enfin prompt à montrer tout son talent, un K-Mart revanchard, qui a connu des vraies périodes de doute (du 12 au 20 Janvier, où il culmine à un magnifique 6 PPG à 32%...) mais qui a su se reprendre et maintenir un rythme correct jusqu'à la post-season.

Des additions durant la saison, avec l'arrivée du grand Iggy, l'homme à tout faire de cette équipe, comme en atteste ses stats : 11 points, 4.4 rebonds, 3.5 assists et 1 steal par match (des stats qui gonflent en POs avec 12.5 points, 7 rebonds et 5 assists), et des actions spectaculaires, qui réveilla plus d'une fois les arènes des équipes hôtes ou le Toyota Center. Que dire de la révélation Bass, avec ses 8.4 PPG et 4.8 RPG, véritable bol d'air frais en sortie de banc, suppléant parfaitement Yao dans la raquette et en périphérie.

Bref, j'ai eu la chance de coacher une belle équipe, que j'ai pu rendre un peu sexy avec l'arrivée de la machine à Dunks Iguodala et c'est sûrement l'un de mes plus gros kiffs. Me qualifier pour les POs n'était pas l'objectif principal, donc le reste c'est que du bonus.